Introduction
La vitamine C, ou acide ascorbique, est essentielle à la plupart des organismes vivants, jouant un rôle crucial dans diverses réactions métaboliques, telles que la synthèse du collagène et des protéines du système immunitaire. Bien que la vitamine C synthétique et naturelle soit chimiquement identique, la présence de bioflavonoïdes dans la vitamine C naturelle, provenant notamment d'agrumes, soulève des questions sur leur impact sur la biodisponibilité. Cette étude, menée par J.A. Vinson et P. Bose de l'Université de Scranton, explore la biodisponibilité comparative de la vitamine C synthétique et naturelle chez des cobayes mâles adultes.
Méthodologie
Dix cobayes mâles adultes ont été répartis en deux groupes équivalents en termes de poids. Les deux groupes ont été soumis à un jeûne nocturne avant de recevoir une dose orale de 50 mg d'acide ascorbique, soit sous forme synthétique, soit sous forme de vitamine C naturelle contenant des bioflavonoïdes. Les niveaux sériques ont été mesurés à l'aide d'une méthode fluorométrique, permettant de comparer les deux formes de vitamine C.
Résultats
Les cobayes ayant reçu la vitamine C naturelle ont présenté des concentrations sériques similaires à ceux ayant reçu la vitamine C synthétique, mais avec un pic retardé et une durée de séjour plus longue dans le sérum. La biodisponibilité de la vitamine C naturelle s'est avérée significativement supérieure (148%, p < 0,001) à celle de l'acide ascorbique synthétique.
Discussion
Bien que des études antérieures aient montré des résultats contradictoires sur la biodisponibilité de la vitamine C naturelle par rapport à la synthétique chez l'homme, cette étude sur les cobayes indique une absorption plus rapide et une durée d'action prolongée de la vitamine C naturelle. Les bioflavonoïdes présents dans la vitamine C naturelle pourraient jouer un rôle dans cette différence, en améliorant l'utilisation de la vitamine C et en augmentant son stockage.
Implications
Les résultats suggèrent que la supplémentation en vitamine C naturelle, avec ses bioflavonoïdes, pourrait être plus efficace que la vitamine C synthétique. Cependant, des études supplémentaires chez l'homme sont nécessaires pour confirmer ces observations chez les humains. Ces résultats pourraient avoir des implications importantes pour le développement de suppléments nutritionnels et la compréhension de la biodisponibilité des différentes formes de vitamine C.
La récente étude menée par des équipes de l'Inra, de l'Inserm, et en collaboration avec le CNRS, offre un éclairage inédit sur l'influence cruciale du microbiote intestinal dans la régulation du fer, un élément essentiel au maintien de la santé humaine. Publiés dans The Faseb Journal le 15 septembre 2015, ces travaux dévoilent pour la première fois comment les bactéries présentes dans l'intestin orchestrent des modifications subtiles, mais fondamentales, dans la distribution et le stockage du fer au sein des cellules intestinales.
Le fer, en tant qu'élément vital, nécessite une régulation précise pour garantir le bien-être de l'organisme. L'étude démontre que le microbiote, constitué des bactéries intestinales, émerge comme un régulateur physiopathologique novateur de l'absorption intestinale du fer. Dans un ballet complexe entre les cellules intestinales et les bactéries symbiotiques, le fer alimentaire, unique porte d'entrée dans l'organisme, est soumis à des mécanismes de régulation sophistiqués.
Les chercheurs se sont penchés sur l'effet du microbiote sur l'absorption intestinale du fer, en isolant cet impact des influences hormonales. À travers des comparaisons entre des animaux axéniques (dépourvus de microbiote intestinal) et des animaux dont le microbiote est contrôlé, l'étude révèle que l'absence de microbiote conduit à des niveaux de stockage de fer considérablement bas dans les cellules intestinales, ainsi qu'à une rareté des systèmes de transport vers l'organisme. En revanche, la présence du microbiote induit une capacité de stockage du fer accrue au sein des cellules intestinales, sous la forme de ferritine, et favorise son transport vers l'organisme par le biais de la ferroportine.
En somme, l'étude établit que la présence de bactéries du microbiote entraîne une adaptation significative des cellules intestinales, tant dans leur capacité à distribuer que à stocker le fer. Cette percée offre une nouvelle voie de compréhension et de contrôle du métabolisme du fer, promettant d'améliorer la gestion des apports en fer et d'approfondir notre compréhension des anomalies liées au fer dans les maladies caractérisées par des déséquilibres du microbiote, communément appelées "dysbioses".
Il est très intéressant de s'intéresser à cette étude pour également mieux comprendre les mécanismes propres au cheval.
Source : https://presse.inserm.fr/le-microbiote-intestinal-acteur-incontournable-de-la-regulation-du-fer-dans-notre-organisme/20611/?fbclid=IwAR2Uc-c_p_qcJsZn5DP5XimDhNYNEF9lxRCY2X-5WIaNutgL93AqwWHvpGA
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